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Floratatouille
25 janvier 2010

Appearances can be... deceptive.

J'ai vu Burn After Reading après l'avoir loupé au ciné et m'être dit "Naaan meeerde il avait l'air trop bien". Et là, je dénonce un peu et je remercie toutes les critiques de merde et les bandes-annonces trompeuses qui aident à se forger une image complètement fausse d'un film. Parce que je pensais voir une comédie pure et dure, et j'ai été déçue parce que je n'en ai pas vu une. Du coup, j'ai trouvé ce film relativement frustrant parce qu'il y a de très bons moments et pas mal de détails fort amusants, mais pas assez poussés ou pas assez longs, alors je suis restée sur ma faim. Je pense entre autres à la soirée que donnent Osbourne Cox et sa femme au début du film, avec l'obsession de Harry pour les sols et son problème de reflux d'acidité ou d'intolérance au lait ou on ne sait trop quoi, qui est franchement réjouissante mais bien trop brève. Les acteurs sont tous très bons (mention spéciale à Brad Pitt et à sa coupe de cheveux. Bon, sang, mais quel acteur cet acteur ! Il ne cessera de m'épater), mais là c'est pareil, en 1h30 de film, on ne peut pas vraiment s'intéresser en profondeur à tous les personnages, donc on butine un peu d'histoire en histoire et ça reste tout de même un peu trop léger. Alors par contre, les personnages sont pas mal superficiels, mais pour le coup ça m'a pas du tout dérangée parce que Chad, Henry ou Linda sont quand même obsédés par leur apparence et sont loin d'être spirituels.
Donc déçue, mais pas de la faute des frères Coen.

Ça me fait penser que j'ai aussi revu Inglourious Basterds au ciné, et j'ai été tout aussi émerveillée que la première fois, même si l'effet de surprise (au niveau de l'histoire, m'voyez) n'y était plus. Et pourtant, je me suis retrouvée tout aussi angoissée que la première fois, et je me suis marrée tout pareil, enfin formidable. J'avais oublié à quel point la musique était géniale, surtout le générique de début style ouestairne. Et je m'étais pas rendue compte la première fois à quel point Tarantino fait un rappel constant à la fiction (je pense à la vision très américaine et donc un peu caricaturale de la France, ou encore les flashes back à la Kill Bill) sans pour autant que le film perde de sa crédibilité niveau psychologique. J'ai été aussi surprise de voir qu'Eli Roth m'a fait de l'effet. Surtout quand il sort du tunnel avec sa batte de base-ball. Mmh. Étrange. Mais bordel, qu'est-ce que Marcel est mauvais.

J'ai également vu I love you, man qui puait quand même un peu la merde, mais je me suis dit allëy hop, on sait jamais, ça peut être sympa. Paul Rudd + Jason Segel = potentiellement marrant. Sauf que ça pue vraiment la merde, parce que le personnage de Jason Segel est insupportable (et qu'il est toujours aussi gras, et là je dis NON !). En fait, il a les mêmes défauts que le personnage de Zooey Deschanel dans Yes Man (que j'ai trouvé tout bouseux, je vous le rappelle), à savoir : je sors du commun, donc je suis complètement barré, donc mon chien porte le nom d'un ancien président d'Égypte et je porte des bottes en moumoute avec un bermuda alors qu'on habite Miami. Trop loulz. Alors que le personnage de Paul Rudd est très marrant (seul point positif du film, en fait), original, et pourtant pas complètement foufou. Alors pourquoi décider de créer un monstre trop bizarre qui parle de sesque dans les lieux publics et qui laisse chier son chien sur la voie publique ? Enfin bref, si vous voulez voir du Jason Segel en forme, surtout n'hésitez pas à regarder Forgetting Sarah Marshall que j'ai beaucoup, beaucoup aimé (en bonus : le gros zizi de Jason Segel, plusieurs fois).

Et pis j'ai vu JP Nataf en concert, dans la petite médiathèque de mon quartier. On n'était quand même pas beaucoup (la salle était pas bien grande non plus), il y avait pas mal de vieux (ça sentait les places gratuites à la mairie de Meaux, et je sais de quoi je parle... Hem. M'enfin moi j'y allais parce que j'aime beaucoup JP Nataf et que j'ai ses albums ainsi que la complil' Tôt ou Tard, hein), dont deux collègues qui parlaient congés maladie et que j'ai gentiment fait taire ("S'il vous plaît ! S'IL VOUS PLAÎT !") quand JP Nataf a commencé à chanter et qu'elles ont haussé le ton parce qu'elles s'entendaient plus causer, non mais vous vous rendez compte, mais ça l'a pas empêché d'être très sympathique, très chaleureux et pas du tout péteux. Vraiment. Et j'ai trouvé le concert très pro mais, je me répète, très "familial". Bon, la petite salle aidait peut-être. Et pis il a chanté mes deux chansons préférées à la suite et ça, ben c'est un signe. Et il a fait deux rappels quand même. Par contre, la première partie était à chier, tellement qu'on se serait crus dans un concert des Flight of the Conchords, mais sans Mel dans le public. Dommage pour eux.

Et je conclurai là-dessus parce que j'ai revu Ghostbusters 1 (en VO, au grand dam de Mohamed Coudscous, hé voui) : "Boy, that equipment is heavy".

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Commentaires
J
Allons, allons, learned est un américanisme. Et si mes souvenirs sont bons, c'est celui qu'ils emploient dans le film. Si besoin, j'ai le DVD qui traîne dans un coin, mais là tout de suite j'ai la flemme de vérifier.
F
Pitié. "Learnt". Je sais, c'est ringard d'utiliser les participes passés irréguliers, mais bong.
J
- What have we learned ?<br /> - Nothing, I guess.
F
Ouais ouais ouais, zen, gamin. Je m'amuse effectivement beaucoup en lisant tes commentaires et en répondant les pires insanités t'as vu tu vois c'est une occupation à plein temps. "Il faut le voir comme ci ou comme mi" nan mais on le regarde comme on veut le film, va donc jouer dans le mixeur de la rédaction de Télé Ciné Obs, babane. Non mais.
F
Ouah l'autre comment il s'excite.<br /> <br /> Je trouve simplement que le fait de dire que Burn After Reading est un film où TYPIQUEMENT... c'est comme si on admettait que Burn After Reading ne fonctionnait que d'une seule manière, celle que tu décris, à savoir qu'il faut le considérer comme un puzzle. Qui est une façon de le concevoir, je l'admets, mais moi je l'ai plus vu comme une succession d'événements qui ont plus ou moins un rapport entre eux, mais sans plus.
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