Vous n'êtes pas complètement FRIGORIFIÉS ?

Ouh les aminches, ça fait sacrément longtemps que j'ai pas posté. Je profite donc de mon retour de vacances, du fait que je sois seule et que je m'emmerde un peu pour blablater, parce que j'ai des petits trucs à raconter.
D'abord, j'aimerais me lancer un peu des fleurs, parce que j'ai eu ma licence et mon permis (ce qui était très incertain). Et donc ça c'est bien, alors en vérité je me le dis : bien ouèje Flora.

Voilà qui est fait.

Je sais pas du tout par où commencer ou comment structurer ce post, donc je ne vais pas le faire. Tout simplement. Alors j'aimerais vous dire d'abord que j'ai eu grave les boulz il y a quelques temps, puisque je me suis rendu (pas d'accord, c'est choquant mais c'est ainsi) compte, en regardant un peu les mots clés qui menaient à mon blogue, que certaines personnes (que l'on pourrait qualifier de gros cacas) se servaient de floratatouille pour leur boulot personnel. Ouais ouais, j'ai eu le droit à "analyse american history x floraratouille", donc j'étais quand même sur le cul, et encore pire, à "ethnicité dans GoodFellas". Et là, j'ai eu encore plus les boulz, parce que vous savez quoi ? Ben ouais, au 1er semestre de ma L3 j'ai dû faire un dossier sur un film de gangsters de mon choix (qui a été GoodFellas), en axant mon analyse du film sur la violence, l'ethnicité et la ville. Allez si, souviens-toi. Donc je me suis figuré que c'était simplement quelqu'un de mon option qui a eu la flemme de faire son boulot, et qui a cherché ça sur internet. Ce que je trouve particulièrement con. Donc je vais bidouiller l'option confidentialité de ce blog, histoire qu'on puisse plus y accéder par Gogole, parce que zut quoi. C'est dommage, parce que certains mots clés étaient quand même très drôles, du genre "ryad latouf film", "Paul Rudd Fight Club", "dans quel film bruce willis prends t'il une bate de base ball dans le cul", "très beau clitoris du monde", "histoires drôles de clitoris", "truc pour trouver le clitoris", "je veux voir des clitoris" (oui, c'était assez ciblé...).

Sinon, j'ai lu un bouquin qui m'a énormément plu : The Red Badge of Courage de Stephen Crane (en français, ça donne -entre autres titres- Le rouge insigne du courage). Ça raconte l'histoire d'un jeune homme qui s'engage volontairement dans la guerre de Sécession, parce qu'il rêve d'être un héros et qu'il idéalise à mort la guerre, la bravoure, les soldats. Donc il fait face à son propre courage, à ses désillusions. Se demande s'il saura être brave au moment où il le faudra. Et c'est drôlement beau, pouvez me croire.
Je suis également en train de lire Les Grandes Espérances de Dickens, et pour le moment ça me plaît énormément. J'en parlerai plus longuement quand je l'aurai terminé.
Pour finir (j'ai lu pas mal d'autres bouquins, hein, mais je m'attache à ceux qui m'ont réellement chamboulée), j'ai lu Dr Jekyll et Mr Hyde. Et comme j'aime mêler l'utile à l'agréable, il se trouve que ce sera également l'objet de mon mémoire pour mon M1, pas folle la guêpe. C'est très court à lire mais très dense, y'a plein de thèmes auxquels on peut s'attacher (la ville, le labyrinthe, l'alcool...), et moi, comme je suis une guedingue, je vais analyser la NARRATION. Ouais, j'ai peur de rien.

Autrement, je suis allée voir Toy Story 3 au ciné. Obligée, ça faisait plus de trois ans que je l'attendais. Et peut-être que c'est à cause de ça que j'ai été un peu déçue... Ouais non mais "déçue", c'est beaucoup dire, hein. Disons que je ne l'ai pas trouvé aussi bien que les deux précédents (ce qui était quasiment impossible, on est bien d'accord). Mais faut aussi avouer qu'on n'a entendue que moi, riant à gorge déployée dans le ciné (alors qu'il y avait un enfant de 5 ans et demi à côté de nous, hein). Alors en gros, j'ai été vraiment ravie de retrouver la petite bande de jouets coupaings, et encore plus ravie de découvrir le duo Ken et Barbie (avant le film, j'avais vu ce teaser qui m'avait rendue absolument hystérique tellement c'est génial : clique clique). Benoît Magimel a la voix taillée pour ça d'ailleurs, c'est ouf. Oui donc, j'ai adoré ces deux nouveaux personnages (oui alors oké, y'avait des barbies dans le 2 -"C'est bon pour les abdos ! C'est bon pour les abdos !"- mais pas beaucoup), mais j'ai été relativement frustrée parce que j'ai trouvé qu'on les voyait pas assez (idem avec le couple M. et Mme Patate, même s'il y a de très bons moments avec eux, évidemment). Et dans les points négatifs, j'ai trouvé que cet opus était beaucoup trop violent. Ouais ouais, vous vous dites que j'ai craqué mon peuslip, mais j'ai été choquée par certaines choses (ATTENTION SPOILER). Le fait que Lotso soit remplacé déjà, alors laisse tomber comment j'ai chialé ma race (voir un nounours perdu, ça me fait cet effet-là. C'est terrible), mais quand il traumatise la poupée qui pleure comme un vrai bébé, et ce à plusieurs reprises, j'ai trouvé ça très très limite. C'est peut-être à cause du fait que j'avais pas mal entendu ma nièce (qui avait mal aux gencives) pleurer à ce moment-là, mais en tout cas j'ai eu du mal à supporter. J'ai aussi flippé à cause du singe qui observe toutes les caméras de surveillance, ça me faisait penser à un roman de Stephen King. J'ai aussi trouvé que c'était un peu trop larmoyant à la fin (bon alors ça a marché hein, puisque j'ai terminé toute morveuse et tout, mais c'était quand même too much). Maiiis bon, ça reste un Pixar, donc à voir.
Ça me fait penser que j'ai revu assez récemment Monstres et Cie, qui reste décidément mon Pixar préféré, avec une des plus belles fins de film que j'aie jamais vues. Et pour le coup, j'étais vraiment en larmes. Ah sa race, j'ai des frissons rien qu'en y repensant. Pour vous dire, il a même ému aux LARMES Mohamed Coudscous, aka l'homme qui ne pleure jamais, donc chapeau bas.

J'ai aussi vu The Game, dans le train, parce que les trajets de 6h c'est long (et ça l'est encore plus quand on a 2h de retard à cause d'un camion qui se mange un TGV à un passage à niveau). L'ennui, c'est que j'ai eu un petit passage à vide où je manquais de m'endormir, qui a duré à peu près 20 minutes, ce qui est long. Alors du coup, j'ai trouvé ça très bof (disons qu'à partir du moment où on sait qu'il ne peut se fier à personne, j'ai plus trop vu l'intérêt. Mais j'étais dans un demi-sommeil, alors bon...). Merci l'analyse du film, c'était vraiment très intéressant.

Du coup j'arrête là, passque je fatigue, mais je reviendrai peut-être bientôt pour causer de FlashForward et d'autres trucs. Bouya.

Comments

[Personne]

Tant qu'il n'y aura pas de nouvel article, je continuerai... Enfin après l'Italie, quoi. L'Italie me semble très prisée, cette année. Je ne connais que des gens qui vont ou sont allés en Italie cet été (ou presque). Comme les déménagements, d'ailleurs. C'est louche, ça sent le complot. A moins que Dieu ne m'envoie un message subliminal ("Déménage en Italie..." ou "Rencontre un déménageur italien..." ?)

Mon combat contre Facebook est le suivant :
Facebook est un aspirateur d'activité, d'initiative et de créativité, au sens où il crée une addiction (selon les personnes bien sûr... mais je suis de nature addictive), qui aura tendance à pomper le temps libre (voire le temps pas libre), et au sens où il devient le principal moyen de communication. J'ai un truc à échanger, à déclarer, à transmettre ? Plutôt que de faire original, d'écrire un petit truc bien construit, un mail, ou un blog, je fais une note en trois mots sur Facebook. Ou un dessin, ou une photo, ou n'importe quoi. Je ne m'embête plus à y mettre les formes. Je ne me fatigue plus.
Du même coup, Facebook centralise tout. Un site se doit d'exister également par Facebook (liens inclus dans la page, pour dire "J'aime", "J'aime pas.", "Je partage."), c'est ce qui lui garantit de rester visible. Facebook devient l'interface d'internet, la couche entre la navigateur et le contenu. Le monopole de tout. Et forcément puisque toute navigation (ou presque) passe par Facebook, Facebook enregistre les données de navigation, et il compile ses informations pour se rendre "utile" (Tiens, par exemple un lien "http://www.rue89.com/2010/05/29/aux-etats-unis-la-fronde-anti-facebook-prend-de-lampleur-152680"). Comment est-ce que Facebook a fait pour retrouver une de mes amies avec qui je n'ai pas échangé depuis 7 ans, et qui n'a aucun intérêt/groupe/ami en commun (même avec plusieurs degrés d'écart) avec moi sur Facebook par exemple ? Et ce n'est pas elle qui m'a cherché (elle aurait pu avec mon mail, mais c'est bien tout), puisque je n'ai pas reçu d'invitation, elle est juste apparue sur ma liste de suggestions. Facebook fait des trucs un peu limite, côté respect de la vie privée... Et je ne vois pas ce qui l'empêcherait d'aller toujours plus loin.

Alors bien sûr, il y a ce côté confidentialité, aussi, où chacun doit choisir ce qu'il peut rendre accessible à qui et comment, sauf que c'est hyper mal foutu, paramétrable "en gros", et qu'il y a toujours moyen d'être vu, par amis interposés. Bon, en ce qui me concerne, j'ai quand même bien limité les dégâts.
Dans le même genre, Facebook fait tout pour complexifier la désinscription et l'anonymat. Il est interdit de s'inscrire avec un faux nom (On peut contourner, mais en tout cas, il fait quelques vérifications de format du nom à l'inscription dans cette optique. (http://www.facebook.com/gettingstarted.php?step=contact_importer#!/terms.php?ref=pf "Vous ne fournirez pas de fausses informations personnelles.", "Vous mettrez vos coordonnées, exactes, à jour."). Facebook joue les Big Brother sans aucun complexe.
Bien sûr, comme tout le monde est absorbé par Facebook, pour rester en contact (internetement parlant) avec ses amis, ça devient presque obligatoire de s'y inscrire aussi. Se désinscrire, c'est se couper du réseau, puisque l'effort de partager l'info (entre individus, en tout cas) en dehors de Facebook n'est plus maintenu.
Facebook est un gigantesque base d'infos qui intéresse pas mal de monde, et qui fait l'objet privilégié de hackings (Il y a quelques mois, plusieurs millions de mots de passe ont été hackés, par exemple... J'imagine que c'est arrivé d'autres fois. Mais cette fois-là, ça s'est su.)
Facebook incite à la médiocrité, à l'exhibition simple et banale de faits simples et banals, comme au bon vieux temps de blogs skyrock et des pages yahoo. "Oh la la, il faut chaud.", "C'est trop triste d'avoir un rhume", "Wahou, j'ai acheté un tee shirt !", etc.
Je ne parle même pas des applications/sondages/jeux à deux balles.
Et puis cette gestion des amis, qui rend les relations sociales complètement ingérables. (Qui est mon ami ? Qui ne l'est pas ? Qui puis-je ajouter ou refuser sans qu'il pense que je le méprise ou que je le colle ? Est-ce que je suis obligé de cliquer sur "J'aime" chaque fois que je lis un truc pour montrer que je lis et que je ne méprise pas mon ami ? Est-ce que si je ne lui fais pas de commentaire, il va me détester ? Est-ce que si je ne lui souhaite pas "Bon anniversaire", alors que j'en ai un peu rien à foutre de son anniversaire, puisque je le connais à peine, cet ami, et que lui non plus me l'a pas souhaité de toute façon, il va me détester ? Est-ce qu'il faut que je le lui souhaite comme ses 200 autres amis ? Si j'enlève celui-ci de mes amis, est-ce que nos amis communs vont s'en rendre compte ? Est-ce que c'est aussi grave qu'un meurtre si je le supprime ? Est-ce que je dois cacher ça, ça et ça à tel ami, parce que ça le concerne pas trop, ou est-ce qu'il va s'en rendre compte et se sentir blessé, ou est-ce que je dois tout montrer à tout le monde ? ) Et puis un autre problème de Facebook du même genre : http://cestlagene.com/2010/07/09/rupture-2-0/

D'après moi, Facebook n'a rien inventé, rien apporté. Tous les avantages proposés existaient déjà, sur différents sites, chacun leur fonction. Facebook s'est juste contenté de centraliser. Et comme chaque fois qu'on centralise, ça fait force centripète. Et c'est MAL.

Enfin, un épisode de South Park, qui compile certains points dont je viens de parler : http://www.megavideo.com/?d=2KEQJQ9Z

Oui, les nouveaux perso cowboy de Toy Story 2 étaient assez énervants (sauf le cheval), mais bon, ça allait quand même. Ah oui, et pour moi, je ne sais pas trop donner un ordre de qualité des 3, mais j'avais eu l'impression de beaucoup plus rire au 2.
Quant aux jouets méchants... Ben euh, si quand même, il y a des jouets dont la fonction est d'être méchants (surtout dans les jouets de garçons, en fait), y a qu'à voir l'Infâme Zorg.

Mes boîtes en métal vides sont des boîtes de thé... Tu ne pourras pas y ranger tes cours, à moins de les couper au format A7.
Je n'ai jamais jeté de cahier de cours non plus, même pas de primaire... Ils se sont toujours retrouvés rangés quelque part dans un carton, dans le garage ou le grenier... Je n'ai bien sûr dû jeter un oeil dessus que 3-4 fois par la suite au cours de ma vie, et sûrement une minorité de tous ces cahiers... Et j'imagine que certains ont été jetés par mes parents, mais tant que ça reste à mon insu, ça me va.

Ah, les fameux papiers importants... Jusqu'à vers 20-21 ans, je les gardais dans des chemises, dans des cartons ou des tiroirs... Et il me fallait chaque fois 3 heures d'angoisse à chercher dans le tas pour retrouver LE papier que je voulais (s'il n'était pas chez mes parents)... Jusqu'à ce que je comprenne que c'était beaucoup plus simple d'avoir des boîtes de rangement de dossiers, avec compartiments/classeurs, spécialement conçues pour ça, transportables, et disponibles dans toutes les grandes surfaces.

Quant à Steinbeck, j'ai pas lu "Les Raisins de la Colère". J'avais lu La Perle, en 6ème ou 5ème pour le cours de Français, sans rien comprendre. (Ma mère avait dû m'expliquer la fin...) J'imagine que j'étais trop jeune, pas passionné par la lecture, et que la façon de la prof de nous faire lire n'était pas très adaptée pour s'y intéresser (La lecture à voix haute en classe, mon dieu...). J'essaierai donc, un jour, quand j'aurai fini ma pile de bouquins en attente...

[Flora]

C'est gentil de me forcer à écrire un nouvel article, j'ai l'impression d'avoir de l'importance. Ouh, ouh. Et comme j'ai vu "Inception" samedi et que j'en suis encore retournée et que je suis accro à une nouvelle série (comme si y'en avait pas déjà assez...), faudra effectivement que j'en écrive un. Mais pas avant la semaine prochaine, pour cause de vacances italiennes.
Et quel est ton combat contre facebook, alors ?

Dans Toy Story 2, le fait que Papy Pépite soit méchant m'avait déjà un peu embêtée (mais pas trop, puisque à côté de ça y'a surtout le personnage de Jessie qui est horripilant), et c'est ce qui fait qu'il ne surpasse pas le 1er, bien qu'il y ait de très bons moments. Et j'ai quand même du mal à imaginer un jouet "méchant" (à part les poupées de porcelaine flippantes), c'est quand même pas leur fonction, zut.

Si jamais tu donnes tes boîtes en métal vides ça m'intéresse, j'ai 3 ans de fac à ranger (oui, il est hors de question que je jette mes brochures de phonologie ou de linguistique, mais pour le coup c'est pas de la maniaquerie, ça me resservira forcément). Gné. Récemment (= à peu près un an), j'ai fait le grand ménage dans ma chambre, et j'ai jeté quelques cahiers du collège (du genre cahiers de maths), avec mes copies dedans, de l'époque où je disais "Je suis trop dégoûtée, j'ai eu que 17". Pincement au cœur. Depuis, j'évite d'y penser parce que ça m'angoisse d'imaginer que des anciens contrôles à moi se trimballent dans la nature.

Je tiens aussi à dire que j'ai perdu ma chemise "papiers importants", dans laquelle il y a des trucs qui servent à rien, du genre relevé de notes ou diplôme du bac. Hem.

Steinbeck c'est assez radical pour perdre de l'eau, je sais pas si t'as lu "Les raisins de la colère" mais ça vaut sacrément le coup (et ça convertirait n'importe qui -d'à peu près intelligent- au communisme).

[Personne]

Ah oui, et non, je ne suis pas complètement frigorifié, je suis hyper sensible à la vraie poésie. Comme celle de Cinquante Cents, par exemple.

[Personne]

Bon, comme je suis ton nouvel ami pour la vie, je réponds une fois de plus aux commentaires au lieu d'attendre ton prochain article (et pour te motiver à faire un prochain article, aussi... Mon combat pour la survie des blogs en dépit de Facebook ne s'arrêtera pas en si bon chemin.). D'ailleurs, je t'ai envoyé une fiole de mon sang pour conclure notre contrat. Merci d'envoyer la tienne par retour de courrier.

Pour Toy Story, il est vrai qu'y intégrer un rapport au monde des humains est plus intéressant, plutôt que tous les faire tourner en autarcie. L'intérêt, c'est de réinterpréter ce qu'on connait par les yeux des jouets, alors c'est sûr que ce nounours qui représente la méchanceté, parce qu'il a eu un vécu difficile, à qui on donne une personnalité complexe à partir d'événements pas hyper courants, etc. ça fait un peu sorti de nulle part, ça ne touche pas nos propres références. Remarque, dans le 2, le méchant était un jouet aussi. Et la situation n'était pas hyper courante non plus.

Un méchant qui se repent dans un film américain... Hum... Il y en a quelques-uns (dont un méchant plus que culte...). En général, ils en meurent. Donc l'un dans l'autre, la morale de la peine de mort est sauve.

J'ai aussi tendance à conserver beaucoup de choses, surtout en ce qui concerne les papiers. (Les ticket de caisse, pas plus de quelques mois, quand même... C'est surtout ces histoires de garanties ou échanges en cas de cadeaux qui m'embêtent en général.) Je garde mes dessins gribouillés sur des brouillons, les numéros de téléphone griffonés sans nom à côté, ou même des idées de trucs à faire, des fois... Mais par vagues trimestrielles je trie les bouts de papiers qui traînent quand même... Et je laisse toujours l'étiquette du prix sur mes BD (pour pouvoir comparer quelques années après). M'enfin oui, j'aime bien trier aussi, je me sens plus propre et ça m'aère l'esprit. Quand ça s'accumule trop, ça m'angoisse. (Surtout que plus ça s'accumule et moins on sait où chercher... Et finalement, on ne retrouve pas non plus.) Ah, et puis j'ai souvent des petits boîtes de trucs bizarres en ferraille, en plastique, en n'importe quoi, qui ont des formes bizarres qui font jolies, des bouts de machins de bricolage en rab, que j'ose pas jeter, parce qu'"on sait jamais"... Sauf que le jour où j'en ai besoin, j'oublie généralement que j'en ai et j'en rachète... Ou même des trucs cassés que j'ose pas jeter des fois que je les réparerais un jour... Ou des jolies boîtes toutes vides (J'ai une colonne de 11 boîtes de thé, en métal, empilées... Toutes identiques, toutes vides. Le métal, c'est précieux.)... Ah, et les emballages en carton, c'est un déchirement aussi, ça. "Oui, mais si j'en ai besoin plus tard pour le transporter ?...". Mais je me soigne quand même, donc, par vagues de tri. Et je vais mieux qu'avant.

Les bouquins qui m'ont vraiment touché :
- Des Souris Et Des Hommes. Lu à 14 ans, puis relu, puis relu. J'y ai perdu pas mal d'eau.
- Animal Farm. Pas perdu d'eau, mais j'ai juré plusieurs fois de rage.
- Le Guide Du Routard Galactique, dont je ne sais pas si on peut dire que ça m'a "touché", parce que l'émotion en elle-même n'était peut-être pas intense, mais en tout cas, ça m'a marqué.
- La plupart des Pratchett, qui sont terriblement bien écrits.
- Et puis plus "récemment" Le Fils de L'Homme Invisible, de François Berléand, non pas parce que c'est un chef d'oeuvre, mais parce que c'est une histoire vraie plutôt incroyable (quand on connait le bonhomme) et touchante.
- Et tout plein de BD.

A côté de ça, il y a beaucoup de bouquins que j'aime parce que je les trouve drôles ou intéressants ou intelligents ou imaginatifs ou vrais, mais je suis très rarement "touché" en fait. Ou alors j'ai oublié.

[Flora]

C'est gentil. Je n'écrirai plus que pour toi. Tu es mon meilleur ami. Pour la vie. Viens on fait un pacte avec notre sang.

Ce que j'ai préféré dans Toy Story 1 par rapport au 3, c'est qu'on donne beaucoup plus d'importance aux jouets "secondaires", du genre Monsieur Patate ("Une Madame Patate ! Une Madame Patate !"), les petits soldats ou autres, et aussi le fait que le "méchant" soit un petit garçon. Un peu comme dans "Le Monde de Némo" (qui lui n'est pas au niveau de Pixar j'ai trouvé, comme Ratatouille, mais qui sont quand même bien, mais quand même), avec la gamine qui a un appareil dentaire et un sourire effrayants. Je trouve ça plus amusant de compter sur la cruauté légendaire des gamins et leur imagination sans borne plutôt que de créer de toute pièce l'histoire traumatisante d'un nounours qui fut gentil et qui devient méchant (et puis le fait qu'il ne se repentisse pas m'a énervée, comme si les méchants avaient peut-être eu des raisons de devenir comme ça mais qu'ils ne pourraient jamais redevenir gentils, c'est très américain comme manière de penser et ça m'agace foncièrement).
Ça me fait penser à un épisode de Desperate Housewives où on explique pourquoi un jeune homme est devenu un "monstre" (alors déjà super...) qui tue des jeunes filles. La morale de l'histoire, c'est qu'il a pas eu une enfance facile, mais ça reste un monstre, alors la peine de mort. Stout.

Pareil pour le sens de la propriété (et chacun sait que la propriété c'est le vol, mais euh bon), tant que je vis encore chez mes parents je me pose pas trop la question de savoir ce que vont devenir les tickets de caisse que je garde depuis 3 ans ou des listes de course qui datent d'aussi longtemps, mais quand je devrai faire le vide... En fait, en plus de la difficulté que j'ai à me débarrasser des choses qui me ramènent forcément à un souvenir, j'ai la peur panique de jeter quelque chose qui ne m'a jamais servi pour me rendre compte peu de temps après que j'en avais besoin. Ce qui ne m'est jamais arrivé, mais ma philosophie, c'est "ON SAIT JAMAIS". C'est nul. Et sache que je dors toujours avec mes trois peluches (bon, sauf quand j'ai de la compagnie, je sais me tenir), là c'est mort, je me ferai incinérer avec, c'est comme la maison de playmobils.
Chacun ses névroses... Même si ça encombre.

Et quels sont les bouquins qui t'ont vraiment touché ? Et puis t'es pas obligé d'avoir aimé "Dr Jekyll et My Hyde", chacun ses goûts, n'est-ce pas. Enfin tu n'es pas COMPLÈTEMENT FRIGORIFIÉ ?

Pour finir, Mohamed Coudscous n'est pas l'auteur de ce très bel hommage. Non pas que je ne fricotte pas avec des illettrés nordistes, mais... voilà.