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Floratatouille
26 septembre 2010

Tu ressembles au petit personnage, là... Le petit Grégory...

L'avant-veille de la rentrée, j'ai l'impression d'avoir 11 ans. Ce n'est guère appréciable, heureusement que pour me consoler je peux me dire que je n'ai que trois jours de cours par semaine, et par conséquent un week-end de quatre jours (hin hin).

Alors bon, comme j'ai eu un rythme de folie ces derniers temps, faut que je raconte un peu ce que j'ai vu d'intéressant. Ou de moins intéressant.

En très intéressant ++, j'ai vu Inception. J'y suis allée motivée, même si un peu effrayée parce que partout où j'avais entendu des critiques, c'était essentiellement pour dire que c'était un film outrageusement compliqué, et comme j'ai toujours pas compris la fin de L'Armée des 12 Singes et que j'ai déjà eu du mal à suivre un épisode de NCIS, j'avais les fesses qui claquaient un peu, quoi. Pour tout vous dire. Alors en effet, le début m'a un peu perturbée, j'ai eu du mal à tout remettre dans l'ordre, un peu comme à la première vision d'Eternal Sunshine of the Spotless Mind, quoi. Et puis quand on en vient à proprement parler à l'intrigue, avec Ellen Page, ça devient quand même un peu plus limpide. Faut pas partir dans le cosmos par contre, même pour deux secondes, parce qu'après c'est foutu. Mais ça faut sacrément le coup de rester concentré.
Ce film m'a troué le cul. A tous les points de vue ; j'ai été bluffée par les acteurs (bon, évidemment pas par Marion Cotillard, mais j'ai pas trop eu envie de lui couper le nez à la machette donc c'est un bon point), je suis tombée amoureuse de Joseph Gordon-Levitt, normal quoi, j'ai été impressionnée par les effets spéciaux, les décors, le Paris sur lequel on marche comme à la gare de Lyon (vous prenez pas de train / métro / RER à la gare de Lyon ? Tant pis pour vous), et la complexité de l'histoire mais qui reste constamment rigoureusement logique. Alors ouaiiis, je sais, y'a des trucs qui collent pas, y'a assez de gens tarés pour recueillir les erreurs et les poster sur imdb, mais même. Nanmého. C'est difficile d'expliquer pourquoi ça m'a autant plu en fait, je sais que c'est pas non plus le chef d'œuvre du siècle, mais je l'ai trouvé tellement ingénieux et bien construit que j'en suis pas revenue.

En très intéressant +, y'a A Very British Gangster. C'est assez récent, ça date de 2007, et c'est un documentaire sur un gangster (oui, vous auriez jamais deviné rien qu'avec le titre, et quand je vais vous dire où ça se passe vous n'en croirez pas vos œils) à Manchester (MAIS OUAIS !) ; Dominic Noonan. Le tournage a duré 3 ans, et on s'intéresse à son rôle au sein du quartier mancunien*, ses fréquentations, sa famille, ses amis. C'est dérangeant, parce qu'évidemment c'est quelqu'un de très dangereux, qui ne semble pas étouffé par les remords, mais il joue aussi le rôle de redresseur de torts et de bienfaiteur social ; il prend la place de la police (on l'appelle pour une simple histoire de musique trop forte pour les voisins par exemple, ou encore pour une agression). Enfin on sait pas trop où ça nous mène, on se laisse emporter par ses affaires, ses confessions à demi-mot, ses emmerdes, et tout ça. Très bien, donc. Mais on comprend rien à son accent de ouf.

En intéressant +, y'a Get Him to the Greek. C'est un dérivé de Forgetting Sarah Marshall, que j'avais surkiffé ma race. On retrouve Russell Brand, qui reste génial même s'il est suffisamment une patate pour se marier avec Katy Perry, et Jonah Hill qui, lui, ne fait pas le même personnage que dans Forgetting Sarah Marshall, ce que je trouve très bizarre et perturbant, mais passons. Et qui a doublé de volume aussi. Je sais, on se dit que c'est pas possible, mais en fait si. Puff Daddy est absolument magique, mais genre vraiment, et puis le film est lourd et vulgaire, et je n'en attendais pas moins de la part de Judd Apatow. Bon, par contre les chansons d'Aldous Snow sont moins soignées et moins marrantes que dans Forgetting Sarah Marshall, mais ça reste correct et puis c'est pas comme si c'était une comédie musicale, et c'est pas comme si Jason Segel avait le talent de Trey Parker non plus, donc on reste indulgents. En bref, j'ai beaucoup rigolé, et c'est un film de très bonne qualité.

En naze +, j'ai vu The Girl Next Door qui traînait sur mon PC depuis longtemps et que je me suis empressée de voir cet aprèm pour pouvoir le supprimer et faire de la place. C'est pourri, c'est pas drôle, Elisha Cuthbert est d'une vulgarité sans nom, et pardon mais c'est quand même un film qui frise à plusieurs reprises le ridicule. Elle doit pas cumuler plus de trois phrases d'affilée, ce qui fait quand même assez crétin. Bon, il se trouve que je suis quand même tombée amoureuse d'Emile Hirsch (oui, mes hormones me travaillent) (mais force est de constater que j'ai bon goût), mais ça n'a pas réussi à sauver le film (je m'attendais pas à une tuerie, mais merde quoi, American Pie était dix fois mieux, alors que bon...).

J'ai également vu Ce que pensent les hommes et La Proposition, mais faut pas déconner, je vais pas pousser le vice jusqu'à vous raconter que c'était quand même bien moisi même si Bradley Cooper a un joli sourire. C'est pas ma faute, je suis tombée dessus par hasard, et c'est le genre de films qu'on regarde comme un téléfilm M6, sans voir le temps passer, jusqu'à ce qu'il se termine et qu'on se rende compte qu'il est 1h30 du matin et ouh la la bonjour comment je vais être fatiguée demain.

Niveau super intéressant de la mort qui tue, je suis devenue accro à True Blood. C'est la série "culte" sur les vampires dont tout le monde parle et qui donne pas du tout envie de s'y mettre, oui. Mais j'ai pris la peine, un soir de désœuvrement, de m'y mettre, et après le générique de début, j'ai senti que j'étais dans la merde. Les deux personnages principaux deviennent rapidement irritants, mais les intrigues sont chouettos et les personnages secondaires valent le coup. C'est une série qui rendrait n'importe quel homme normalement constitué homosexuel, en fait, que ce soit pour Ryan Kwanten (iih c'est sale, cache tes yeux !), Sam Tremmel, ou, le top du top, Alexander Skarsgard (oui, il est blond, mes hormones n'ont plus aucune limite). Enfin au-delà de ces basses considérations, on retiendra que c'est une série trop cool avec un accent cajun incompréhensible, un générique du feu de Dieu et des intrigues à vous ronger les ongles.
Et si vous voulez une série courte (oui, parce que l'épisode qui dure 1 heure c'est bien, mais quand on les enchaîne parce que "Iiih mais t'as vu la fin, je peux pas rester là-dessus azy fais péter la suite", on tire assez facilement un trait sur des trucs inutiles, genre des nuits de sommeil) et amusante (et un peu bobo, faut dire ce qui est), je vous conseille très fort Bored to Death. Et pour une série marrante tout court, Modern Family (mais que ça ne vous empêche pas de regarder Arrested Development, qui reste la meilleure série du monde, même si incomprise).

Ce fut un post libidineux, je m'en excuse.

*Voui. "Mancunien", c'est l'adjectif qui se rapporte à Manchester. Je l'ai appris au cours du documentaire, et si vous êtes pas fan de foot ou super intelligents (non pas que vous soyez cons, hein), vous l'apprendrez également ici. Chouette.

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Commentaires
P
1- La faim au cinéma peut me le rendre très difficile à suivre. Tout comme la fatigue, d'ailleurs.<br /> Je me souviens d'une scène dans Existenz (Ah ben, justement, dans les films de réalités "autres" virtuelle/rêve...) qui m'a obligé à m'allonger sur le fauteuil d'à côté (heureusement vide) plutôt que de vomir sous mon siège... Scène un petit peu difficile (pas forcément visuellement d'ailleurs), mais surtout en y ajoutant la faim. N'empêche que j'aime quand même Existenz (et pour le moment, plus que Inception).<br /> Et cette fois-ci, je pense quand même que ça a joué en sa défaveur.<br /> <br /> 2- Le thème n'est pas a priori "banal", mais il m'a semblé être annoncé comme révolutionnaire. Moi, je n'y ai vu qu'une resucée de Total Recall/Existenz/Matrix/Eternal Sunshine, etc. Même si tous ne portent pas sur "les rêves" à proprement parler, l'idée de se balader dans l'esprit, dans une réalité alternative est là. Et je m'attendais au moins à ce que les rêves soient intéressants, au lieu d'être juste plan plan dans des univers de course-poursuites et de fusillades. Beaucoup de séries de SF ont déjà abordé le thème des rêves aussi, avec des scénars et des idées que je trouvais plus intéressants que ce film. Et sans parler des bouquins (Philipp K Dick...). Le thème des rêves offre un énorme potentiel. Ici, j'ai trouvé ça totalement banal.<br /> <br /> 3- Disons que les conséquences ne peuvent exister que s'il reste quelqu'un dans le niveau précédent pour faire subsister cette "réalité" et transmettre ces conséquences au subconscient des autres. Donc dans un rêve collectif, ok. Dans un rêve individuel, ça n'aurait aucun sens. Donc ça se tient (même si j'ai du mal avec cette idée). Sauf que les conséquences se transmettent mal, au gré du scénario. Si le niveau 2 est en apesanteur (tous les "dormeurs" ne "ressentent" plus la pesanteur sur le corps précédent), le niveau 3 devrait l'être aussi. Bon, on peut faire l'impasse là-dessus en considérant que ça dépend de ce que transmet inconsciemment "l'éveillé" du niveau supérieur aux "dormeurs" (éveillés dans le niveau suivant) et qu'il ne peut donc pas y avoir de loi bien définie contrairement à l'impact de la réalité première sur le ressenti des premiers corps.<br /> <br /> 4-Le choc provient du niveau précédent, d'après ce qui a été déclaré avant. <br /> Dans la toute première scène du film, il n'ont pas besoin de faire sauter le palais (le palais s'écroule parce que le rêveur se rend compte qu'il rêve), mais par contre pour réveiller un des dormeurs (pour le faire remonter du niveau 2 au niveau 1), il le font basculer dans l'eau.<br /> Le choc du niveau 2 provient de la chute du camion dans l'eau. Le choc du niveau 3 provient de la chute de l'ascenseur. Ils n'avaient pas besoin de faire sauter le niveau 4. Sauf en considérant qu'il faille aussi atteindre les abysses, mais à l'origine, ils n'étaient pas censés tomber dans les abysses, il n'est donc pas logique qu'ils aient prévu de faire sauter le niveau 3.<br /> D'ailleurs, cette histoire de choc au niveau supérieur ne vaut pas au niveau de la réalité. Je ne sais même pas ce qui les a réveillés pour de bon, une fois revenus sur le berges après la chute<br /> de la camionnette...<br /> Ca se tient peut-être, mais c'est fouilli.<br /> <br /> 5- L'échelle de temps n'est pas respectée, non. Et l'idée des abysses (qui viennent comme un cheveu sur la soupe) non plus. L'employeur (je ne sais plus son nom) était censé devenir fou après être tombé dans les abysses. Le héros a réussi à venir le sauver, soit, mais l'autre y a quand même passé une vie entière. Il aurait dû se réveiller profondément atteint, et pas comme une fleur.<br /> <br /> 6- Moi, ça me gêne. Si on n'accroche pas au "but" de l'histoire, c'est difficile d'être pris dedans. Ils sont censés savoir ce qu'ils vont faire, quel résultat obtenir et comment, et au final, on se rend compte qu'ils ne savent pas ce qu'il y a derrière la porte blindée. Qui a mis ça là, pourquoi être allé dans ce niveau s'il ne savaient pas ce qu'ils allaient y trouver ? Et qu'est-ce qu'elle a foutu l'architecte, si elle ne connait même pas son niveau ?<br /> Bref, c'est trop fouillis pour moi.<br /> Et même si tu as sans doute raison sur les incohérences obligatoires, Memento est un parfait contre exemple (même si ça reste ancré dans la réalité, donc plus facile à mettre en oeuvre). C'est un pur casse-tête, hyper complexe, un labyrinthe, qui perd volontairement le spectateur, mais tout se tient parfaitement. Aucune incohérence. En remettant toutes les pièces en place, c'est même une histoire assez simple. Mais en tant que puzzle, c'est superbe... Avec un vrai discours, une vraie réflexion, en plus. (Même si bien sûr, on n'est pas dans le même registre.)<br /> <br /> Inception, je pense que, finalement, c'est trop dense, trop de théories entremêlées, balancées à la mitraillette. Ca aurait pu faire une bonne série, en découvrant petit à petit les mécanismes, et en tenant compte logiquement à chaque fois. On aurait pu aussi mieux comprendre la préparation des plans d'attaque, etc. Là, comme ça, je trouve que ça fait film faussement intelligent.<br /> <br /> 7 - Et tu as de la chance.<br /> <br /> En fait, on peut aussi décider de justifier toutes les incohérences du film, et considérer qu'elles sont volontaires (ou du moins volontairement négligées) en choisissant son côté de la fin ouverte... Fin ouverte qui est quand même très orientée, finalement (Il y a d'autres détails qui vont dans le même sens. Les enfants qui sont retrouvés comme s'ils n'avaient jamais bougé. La technologie utilisée qui est hyper simpliste, trois fils, deux tuyaux, un bouton... Pas vraiment crédible. Dans un avenir hyper proche. Et d'autres détails sûrement.).<br /> Mais je trouve que justement, c'est une fin qui efface tout l'intérêt de l'histoire. J'aime pas.<br /> <br /> 8 - Oui.<br /> <br /> Bored To Death, oui, je ne sais pas... Je réessaierai peut-être quand Hadopi aura été aboli.<br /> <br /> Big Bang Theory, ça, c'était au contraire mon opinion avant d'avoir vu les premiers épisodes, et c'est seulement après je me suis mis à beaucoup aimer. Mais ça fait plus de six mois que j'ai arrêté, je ne sais même plus à quelle saison j'en suis, et c'est un peu aussi à nouveau l'idée confuse qu'il m'en reste (même si je sais que quand je regarde un épisode, j'aime).
F
1- J'avais faim aussi pendant "Zodiac", et il dure quand même deux plombes, mais c'était tellement génial que j'étais même pas pressée que ça se termine. Aaah, "Zodiac"...<br /> <br /> 2- Ça ne me dérange pas, qu'un thème soit très banal. Tant que c'est bien fait, ça me va (je suis pas trop chiante). Ça me paraîtrait difficile de devoir inventer sans cesse, se renouveler constamment. C'est vrai que le thème des rêves a été déjà traité, mais entre "Inception" et "La Science des Rêves", par exemple, il n'y a pas grand chose à voir. Preuve qu'on peut réinventer avec un thème déjà traité plusieurs fois.<br /> <br /> 3- Rien à redire sur ce point, si ce n’est que ça ne m’a pas dérangé. Enfin bon, comme tout est imbriqué, je ne vois pas pourquoi il n’y aurait pas des conséquences dans les rêves en escalier (quoique logiquement, puisque Saito est blessé dans le 1er rêve et que dans le deuxième il subit les conséquences de cette blessure, ils devraient être aussi un peu en apesanteur dans celui-ci. Mais peut-être qu’il y en a, et que je ne m’en souviens plus...).<br /> <br /> 4- Ils ont besoin de tout faire sauter pour provoquer un choc, comme celui dont tu te réveilles brusquement quand t’as l’impression de tomber dans ton rêve ; et comme chaque rêve est de plus en plus profond à chaque fois et qu’il faut réveiller tout le monde en même temps, l’explosion, plus violente et plus pratique que « je te fais tomber de ta chaise », me paraît un choix judicieux. Ou en tout cas, pas tiré par les cheveux (et c’est comme ça que je l’ai compris).<br /> <br /> 5- C’est vrai qu’ils n’ont pas tellement respecté leur échelle du temps au fur et à mesure qu’ils plongeaient dans un rêve de plus en plus profond. Mais là vraiment, comme on n’a pas vraiment le temps de faire le calcul pendant le film, ça m’a pas dérangé. Et je dis okay Christopher, là tu racontes un peu n’importe quoi, mais je le gobe avec plaisir. C’est peut-être « paresseux » comme manière de penser, certes.<br /> <br /> 6- Ce film n’est pas « réaliste », au sens où une telle machine et une telle entreprise n’existent pas, et du coup j’ai envie de dire pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Ils peuvent manipuler les gens en les faisant rentrer dans un rêve qui leur semble être la vraie vie ; c’est certes risqué (comme avec le coup de Saito et de son tapis par exemple) puisqu’extrêmement compliqué à mettre en place, mais pour nous ça vaut le coup. S’ils avaient pris rendez-vous avec Cilian Murphy dans la vraie vie, je suis pas sûre que je serais allée voir le film. Ce que je veux dire, c’est que c’est pas rare de croiser des inexactitudes ou petites aberrations dans des films, aucun film n’est parfait de bout en bout (que ce soit niveau anachronismes, faux raccords, continuité, etc.) ; mais c’est quasiment un accord tacite entre le réalisateur et les spectateurs, qui dirait « Je vais vous divertir/émouvoir/faire réfléchir, en contrepartie soyez sympas si vous voyez des détails qui vous chagrinent, nobody’s perfect ». C’est pas pour autant qu’ « Inception » est bâclé, bien au contraire.<br /> <br /> 7- Je ne me souviens absolument pas de tout ça. Désolée, ahem. Enfin la fin, comment dire, j’étais super crispée, accrochée à mon siège, le ventre noué, et j’avais complètement oublié que je regardais un film. Ça c’est balèze, ça ne me l’a fait que pour deux films (celui-là et « Inglourious Basterds »), la fin nous cueille, et on se dit « Ah mais oui c’est vrai, je suis au cinéma... ». Et à la fin donc, j’ai soupiré un « Haaan », parce que c’était évident que ça se terminerait d’une manière ouverte, et pourtant je m’en suis pas doutée une seconde. Donc, pour moi en tout cas, il a complètement réussi son effet, et par conséquent son film.<br /> <br /> 8- J’ai pas (encore) vu « Memento », mais Mohamed Coudscous m’en a dit le plus grand bien. Donc toi + lui = banco. <br /> <br /> Quant à Bored to Death, je conçois que ça peut être conçu un peu verbeux et bobo comme je l’ai dit. En revoyant les premiers épisodes, j’ai été moins enthousiaste que la première fois ; je conçois aussi qu’on puisse en avoir rapidement marre du personnage de Jonathan qui est mielleux et qui se complait dans ses soucis d’alcool et de drogue, mais j’aime Jason Schwartzman alors bon... Mais je trouve quand même que c’est une très bonne série.<br /> Par contre, en regardant le premier épisode de la nouvelle saison de The Big Bang Theory, je me suis rendu compte que j’en avais marre des gros geeks qui se poupougnent sur des trucs de geeks. <br /> Mais je dis ça aussi parce que je suis en manque de True Blood.
P
De tout cet article, je ne peux commenter qu'une chose : Inception. Parce que je l'ai vu.<br /> Et moi au contraire, ça m'a un peu énervé. Parce que :<br /> 1 - J'avais faim, donc au bout d'un moment, le film était trop long pour moi et sur la fin j'en avais vraiment marre. C'est pas la première fois que ça m'arrive, et c'est finalement très chiant. (Note pour plus tard : Toujours bien manger avant d'aller au ciné.)<br /> <br /> 2 - Ca n'est pas le premier film tournant autour des rêves. C'est même un peu le millième film(/livre) tournant autour de cette thématique. Alors s'y risquer, c'est casse-gueule à moins d'avoir un scénar béton, des idées de guedin de la mort, une vision complètement nouvelle, et de ne pas se prendre pour un dieu qui offre sa révélation sur la thématique. J'y ai pas vu tout ça, donc ça m'a énervé.<br /> <br /> 3 - Le coup des rêves dans les rêves, bon, ok... Mais j'adhère beaucoup moins au coup des propagations de conséquences de niveau à niveau (genre l'apesanteur), puisque dans un vrai rêve tout seul, quand tu passes d'un rêve à un rêve de rêve, le premier niveau est perdu, et puisque aussi, dans le film, les conséquences se propagent un peu selon le bon vouloir de l'auteur.<br /> <br /> 4 - Pas bien compris le besoin de tout faire sauter à chaque niveau pour en sortir (alors qu'ils s'en passent très bien habituellement,) sinon pour multiplier les boum, wahou, wizz, bang, comme dans un vrai film Hollywoodien pour public décérébré. Sinon aussi que c'est une de ces multiples pseudo théories intégrées à répétition dans le film, qui n'apportent pas grand chose et dont on tient compte une fois sur deux.<br /> <br /> 5 - Pareil pour le coup des ralentissements par niveaux : Dans les rêves, en vrai, dans la vraie vie, non, ça ne se passe pas comme ça. Le fait de perdre la notion du temps ne signifie pas qu'on pense et "vit" dix fois plus vite. Et je ne vois pas pourquoi (ni comment) passer au niveau suivant pourrait encore accélérer cet écoulement du temps. Mais même en admettant ça, le principe est respecté par-dessus la jambe, dans le film.<br /> <br /> 6-Leur(s) mission(s) a(ont) un objectif qui fait bien sur le papier, mais en pratique assez flou. Eux-même semblent ne pas savoir ce qu'ils viennent concrètement chercher (sa représentation symbolique, sa localisation, etc.) ni comment ils vont s'y prendre. Ca me donne plutôt le sentiment qu'ils font n'importe quoi, n'importe comment, sans raison apparente (à part donner au spectateur une impression de complexité et de préparation hyper poussée qui finalement tourne à l'impro), mais que bon, ça marche. Une fois tout le monde revenu sur terre, on peut se demander s'ils n'auraient pas eu le même résultat par une discussion (éveillée) autour d'un verre...<br /> <br /> 7 - SPOILERS ******************<br /> *******************************<br /> <br /> Dès la course-poursuite du premier tiers du film dans je ne sais plus quel pays d'Asie, pour récupérer un "anesthésiste", Machin Le Héros croise un passant qui lui dit "Vous rêvez ?", alors que ça n'est pas du tout censé être le cas. Et que la phrase fait un peu bizarre dans le contexte. A partir de cet instant, je me suis dit "Ah oui, bon, ok...", et j'ai commencé à perdre de l'intérêt pour la suite du film.<br /> Plus tard dans le film, dans un de ses premiers souvenirs de rêves, il parle à sa femme de faire "acte d'espérance". Un truc tout à fait privé, donc, surtout que sa femme s'est suicidée depuis belle lurette. Et pourtant c'est déjà une des phrases du début du film (plusieurs années après) prononcée par son employeur. Donc là, je me suis encore dit "Oui, bon, d'accord...". <br /> Bref, l'image de toute fin, la toupie, je me suis dit "Ouaaaah, trop un truc de dingue, une fin ouverte, ouaaah, quel concept...".<br /> <br /> *******************************<br /> *******************************<br /> 8 - Il y a dix ans Christopher Nolan a fait Memento, un film sans grosses célébrités, trente fois moins cher, avec mille fois moins d'effets spéciaux, dix mille fois moins hollywoodien, un scénar cent mille fois plus prenant, un million de fois plus intelligent et un milliard de fois plus compliqué et puzzlifié. Un truc qui m'a tourneboulé pendant plusieurs jours après l'avoir vu, et que j'ai revu plusieurs fois par la suite avec plaisir. Un chef d'oeuvre, quoi. Quand Inception n'est qu'un bon gros blockbuster boursouflé de prétention.<br /> <br /> Tout cela m'a énervé.<br /> <br /> Ah si, je peux commenter une autre chose : Bored To Death. J'ai vu qu'un épisode et j'ai pas accroché. Pas d'autre commentaire.
F
Je confirme que True Blood délivre à chaque épisode un cliffhanger de taré et que c'est en partie pour ça que j'ai apprécié la série au début.<br /> J'ai appris un mot tiens. Ich bin ein Mancuner.<br /> Modern Family ça roxxe des cacahuètes.
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