Welly, welly, welly, welly, welly, welly, well.
Ce soir, j'ai vu Orange Mécanique, de Stanley Kubrick. N'ayant pas lu le bouquin, je ne sais pas dans quelle mesure le film est fidèle ; tout ce que je sais, c'est que Stanley Kubrick ne se gênait pas franchement pour remodeler une histoire à sa sauce (cf Shining, qui est un très bon film, qu'on ne se méprenne pas, mais une mauvaise adaptation).
Donc c'est un roman d'anticipation, on ne sait pas à quelle période l'histoire se déroule. On suit une bande de jeunes menée par Alex (ce n'est pas dit dans le livre, mais il aurait apparemment 15 ans, même que c'est mon père qui me l'a dit) ; ils sont violents, ils sont cruels, ils n'ont aucun remords. Ils tabassent et ils violent. Jusqu'au moment où ça se passe mal pour Alex et qu'il tue une femme. Là, il se retrouve en prison pour 14 ans. Seulement il a eu vent d'un tout nouveau traîtement, censé guérir les prisonniers de leurs vices et les remettre dans le droit chemin pour toujours (en échange de quoi ils n'ont plus à purger leur peine). Alors Alex se porte volontaire, et il est choisi. Et je ne vous en dis pas plus.
Donc le film vous laisse grosso modo sur le cul, Malcolm McDowell est impressionnant et son jeu est vraiment subtil, bien bien le mec. La bande son est absolument superbe puisqu'on a le droit à Du Beethoven Ludwig Van, plein. Ah oui, et il y a une sorte de "novlangue" (bon, c'est pas vraiment ça puisque le principe n'a rien à voir avec celui d'Orwell dans 1984 ; mais toujours zest-il qu'il y a un langage totalement nouveau, mêlant plusieurs mots de différentes langues, surtout le russe, visiblement), alors ça aide à contribuer à ce sentiment de confusion, d'incompréhension ; le spectateur se sent mal à l'aise et pas à sa place dans cette société qu'il est impossible de dater, t'as vu.
Donc à voir.