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Floratatouille
27 novembre 2010

Dad... you were like a father to me.

J'ai vu Due Date (Date Limite en français) au ciné. Toute seule.
Oui non parce que figurez-vous que je deviens complètement ding-dong dans ma tête. Alors que je bossais gentiment sur mon gentil mémoire à la BU, j'ai eu faim. Alors je me suis dit "Faudrait que je mange". Oui. Mais au lieu de m'acheter un sandwich hors de prix au Monoprix du coin (Monhorsdeprix, olilol !), je suis allée dans un café où je commence à avoir mes habitudes, et j'y ai mangé un plat chaud, seule, tout en terminant mon bouquin. Vous me croirez ou pas, vous (toi ?... non allez je suis optimiste, cette fois il y aura DEUX LECTEURS SUR CE BLOG ! Moi y compris, oui, peut-être) qui êtes encore peut-être complexés de manger seuls. Ceci n'est pas une fatalité.
Or donc, je retournais gaiement sur mes pas pour continuer de bosser sur mon Dr Jekyll et Mr Hyde, et puis il faisait beau, il faisait frais, j'avais quand même encore un peu la tête dans le cul, et j'ai eu une pulsion. Je me suis dirigée vers l'UGC du coin (oui, il y a beaucoup de coins, dans ce coin) (je suis Raymond Devos), j'ai vu qu'une projection de Due Date était prévue dans 20 minutes, parfait.

Me voilà donc installée confortablement, au milieu de jeunes fous à la mèche rebelle (ou plutôt devant une brochette de jeunes lycéens, dont un roux avec un brushing aérien particulièrement ouf), le film commence, ah chouette tout ça.
Donc Due Date c'est par le réalisateur de The Hangover, avec Robert Downey Jr (rhââ lovely, oui) et Zach Galifiakis (un peu moins rhââ lovely, mais très bon poseur). Hében bon, il est quand même sympa à regarder, amusant, parfois très vulgos (du même acabit que quand Alan fait se poupougner le gamin dans The Hangover, voire pire), mais enfin c'est un peu ce pourquoi je suis allée le voir, personnellement. Donc oui, deux acteurs très chouettes, avec la caution bogoss + quand même amusant (le Bradley Cooper de Due Date quoi, même si Robert Downey Jr lui met une branlée, mais enfin on crache pas non plus sur Bradley Cooper, n'est-ce pas, ou alors dans la bouche mais non quand même), ça fonctionne plutôt pas mal. Sauf que ça verse un peu trop souvent dans le pathos, dans la révélation, les regrets, la repentance, et j'ai trouvé ça un peu chiant. Mais tout est relatif, ça reste quand même un bon film amusant, cependant pas au niveau de The Hangover, qui était dix fois mieux construit et plus vulgaire et plus marrant. On était moins dans l'émotionnel, et ça me convenait tout à fait.
On peut quand même reconnaître que la BO du film est vraiment très bien.

Ah oui, et le bouquin dont je parle au-dessus, c'est The Moonstone (La Pierre de lune en français), un roman policier de Wilkie Collins, écrit en 1868. J'ai dû le lire pour un de mes cours, encore à contrecœur pour changer, et pour changer, j'ai été ravie de l'avoir lu. C'est l'histoire d'un diamant, la pierre de lune, incrusté dans une statue hindoue, qui est volé et qui est censé porter une malédiction à tous ceux qui la possèderont. Le colonel qui a dérobé ce diamant l'offre à sa nièce le jour de son anniversaire et, le lendemain, il a disparu. Oh. Et l'histoire du roman, c'est l'histoire de la disparition de la pierre et lune et de l'enquête qui s'en est suivie. Alors voilà, moi vous me donnez un roman policier de 600 pages dans lequel il n'y a aucun crime (enfin, a priori), je vous souris poliment et le laisse moisir sur ma table de nuit pendant que je rererererelis Bridget Jones, m'voyez. Mais en fait, l'intérêt principal du bouquin ne réside pas vraiment dans l'histoire en elle-même, mais dans la narration. C'est présenté sous forme de recueil de témoignages de personnes qui étaient présentes à l'anniversaire de la jeune fille, et chacun apporte son point de vue sur l'affaire, ainsi que des éléments nouveaux. C'est particulièrement savoureux de lire celui de l'homme à tout faire de la maison, Gabriel Betteredge, qui est aussi monomaniaque concernant Robinson Crusoé que moi envers Jane Eyre, qui ne manque pas d'humour et de second degré, et celui de la cousine de la jeune fille, Miss Clack, une bigote à n'en plus pouvoir qui se considère comme une chrétienne parfaite et qui essaye de convertir tout son entourage. Enfin voilà, je vous le recommande.

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Commentaires
M
Ben ouais, c'est bon pour la culture de se retrouver seul, parfois!
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