Pouah.
Je pense qu'on pourrait qualifier le film Manipulation de merdique. Au-delà du scénario foireux qui est absolument prévisible, les personnages sont affreusement clichés. Pourtant, je ne crache ni sur Ewan McGregor, ni sur Hugh Jackman, ou alors sur une partie bien précise de leur anatomie et puis ne me faites pas dire ce que je sous-entends, qu'est-ce c'est que ce blog de dévergondée.
Ewan McGregor, c'est l'archétype du mec coincé. Comment on sait ? Il a des lunettes, une raie sur le côté et les cheveux bien peignés. Facile à reconnaître.
Hugh Jackman, c'est l'archétype du mec sûr de lui et manipulateur. Comment on sait ? Il est grand et musclé. Encore plus facile !
Michelle Williams, c'est l'archétype de la fille libre. Comment on sait ? Elle choisit des plats au hasard au restaurant. Fastoche.
En gros, à la fin, on est soulagés que ça se termine, y'a des supposés retournements de situation qui n'en sont pas. La scène qui tue : Ewan McGregor est triste. Mais il voit des enfants s'amuser et des vieux rire à la terrasse d'un café, alors subitement on comprend qu'il retrouve foi en l'humain.
En plus j'ai fait tomber mon paquet de pop corn au bout de 5 minutes du film, et dans le bus en rentrant y'a une gamine qui a frappé mon pied. En souriant.